L’acouphène se caractérise par des « bourdonnements » ou des sifflements dans l’une ou dans les deux oreilles (ou dans la tête) alors même qu’il n’y a aucune source sonore dans l’environnement immédiat. C’est un symptôme dont souffrent 14 à 17% de la population et qui survient surtout après 60 ans.
L’acouphène n’est pas une hallucination auditive mais le résultat de la production d’un signal nerveux anormal au niveau des voies auditives. Après analyse par ces dernières, le signal est interprété comme un bruit lorsqu’il atteint le centre cérébral de l’audition (cortex auditif).
Causes des acouphènes
Symptôme plus que maladie, il peut avoir plusieurs origines -syndrome de Ménière, hypertension artérielle, allergie – correspondant à une atteinte de l’appareil auditif à des niveaux variables, souvent difficile à identifier. S’ajoute à cela un déséquilibre du système nerveux végétatif (qui contrôle la respiration, la tensiçon artérielle, le ryhtme cardiaque) favorisé par le stress, la fatigeu, une maladie…
Dans la majorité des cas, l’acouphène n’a pas de conséquence. Il est tout simplement ignoré par la personne qui en souffre. Mais, dans 25% des cas, il se traduit par des troubles : difficulté de concentration ou d’endormissement.
Traitements des acouphènes
La cause exacte de l’acouphène étant assez rarement identifiée, le traitement curatif est difficile. Le plus souvent, la stratégie vise à diminuer la gêne plus qu’à s’attaquer à la cause. Trois moyens peuvent être mis en œuvre.
-Les prothèses auditives. En traitant une surdité associée à un acouphène, elles peuvent, en amplifiant les sons environnants, masquer le bourdonnement.
-Les générateurs de bruits blancs. Le traitement consiste à introduire un bruit de fond de faible intensité dans le but d’induire une accoutumance simultanée au bruit du générateur et au bourdonnement. Ce traitement s’adresse aux personnes qui ont, par ailleurs une bonne audition.
-Les masqueurs d’acouphène. Ils visent à masquer les fréquences de l’acouphène par l’émission d’un autre son. Mais, remplacer un bruit gênant par un autre bruit n’est pas toujours compris par les patients et les masqueurs d’acouphène sont de moins en moins utilisés.
