L’isolement
est un véritable fléau social qui touche autant nos mégalopoles déshumanisées que nos campagnes désertifiées. Ne plus rentrer en contact avec son prochain, ne plus échanger de sentiments, d’idées, ne plus partager d’activités peut conduire n’importe qui à tomber
dans la spirale de la solitude souvent source de dépression voire de suicide. La compréhension des mécanismes de l’isolement social peut aider à lutter contre cette « maladie » typiquement humaine.
Existe-t-il des facteurs de risque de l’isolement ?
Toute personne peut être touchée de manière plus ou moins durable par l’isolement mais certaines situations sont plus « à risque » que d’autres.
Dés l’enfance, l’isolement peut toucher les sujets « différents » qui font peur aux autres (handicap, syndrome du « premier de la classe »…) ou qui sont amenés à changer souvent d’école.
Pendant l’adolescence, alors que les caractères se forgent puis s’affirment, un sujet timide ou complexé peut éprouver de la difficulté à rentrer en contact avec son prochain. La peur de dire des bêtises, d’être inintéressant, voire ridicule, peut enfermer l’adolescent dans un mutisme douloureux. Les conflits récurrents avec les parents, fréquents à cette âge, accentuent ce processus, et l’absence de frère ou de sœur empêchent d’avoir un interlocuteur privilégié. Difficile pour les parents d’aborder ce thème avec leur enfant tout en respectant sa personnalité…
A l’âge adulte, nombreuses sont les situations promptes à favoriser l’isolement : rester au foyer pour une mère, connaître le chômage, être hospitalisé pour une longue période, travailler en horaires décalés (de nuit), divorcer, changer de ville voire de pays, sont des exemples classiques qui peuvent couper l’individu de son milieu familial ou amical.
Enfin, la retraite et le vieillissement sont des portes ouvertes à la solitude avec disparition brutale du milieu professionnel, faible disponibilité des enfants qui « ont leur vie », perte des amis par déménagement ou décès.
Il est important de comprendre que la guérison de l’isolement passe par sa prévention et que de nombreuses personnes connaissent ou ont connu dans leur vie des périodes de solitude plus ou moins durables.
De nombreuses solutions existent pour sortir un tant soit peu les personnes âgées de leur isolement (réel ou ressenti) et de nombreuses sociétés se spécialisent dans le domaine de l’aide à la personne notamment mais pas seulement.
Des dispositifs comme la téléalarme (un petit boitier qui permet d’appeler les secours directement et sans avoir besoin d’accéder au téléphone) permettent aux séniors d’être rassurés, même s’ils vivent seuls chez eux, ce qui est le cas de nombreux français aujourd’hui. Une vraie tranquillité d’esprit et un abaissement du stress, même à l’extérieur puisque certains dispositifs (comme la montre connectée d’Arkéa Assistance) fonctionnent dans la France entière. Vous pouvez d’ailleurs découvrir cet accessoires novateur sur cette page : https://www.arkeaassistance.fr/arkeaassistance/teleassistance/web/c_17661/montre-connectee
Quels sont les sentiments engendrés par l’isolement ?
Prendre conscience de la gamme des sentiments engendrés par l’isolement est un premier pas pour en sortir.
La tristesse, la dépression sont certes des affects couramment éprouvés en pareilles circonstances, le fatalisme leur succède rapidement et rencontrer d’autres personnes semble rapidement impossible, au-dessus de ses forces.
L’amertume voire la rancune peuvent renforcer cette tristesse, avec le sentiment que les autres ne font rien pour vous aider, ne vous tendent pas la main. L’auto-dévalorisation offre une explication dangereuse à cet état : « je suis inintéressant, donc il est logique que les autres se détournent de moi ».
Enfin, la misanthropie (dégoût pour le genre humain) vient refermer le piège sur les personnes seules : haïr son prochain justifie l’isolement et la boucle est bouclée…
Aussi les termes « piège », « spirale », « labyrinthe » de l’isolement semblent-ils appropriés car la personne isolée finit par ne plus rechercher le contact de l’autre et parfois même par fuir ce contact.
Parler d’un tabou permet de lutter contre celui-ci, et un moyen de lutte contre l’isolement est de ne pas avoir honte de l’évoquer.